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 I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter

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Dacyana K. Stark
Dacyana K. Stark
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MessageSujet: I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter   I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter Icon_minitimeMer 15 Oct - 22:55


     You won't forget my nameThe blood is on your hands, you should be ashamed
Dacyana s'était souvent sentie incomprise, en dehors de cette étrange cocon qui avait été le sien. Si on y réfléchissait bien, les seuls êtres qui avaient pu faire office de figure parentale, pour elle, avaient été son grand oncle Nikolaj, et Honaw, justement. Nikolaj avait près de 50 ans de plus qu'elle, quant à Honaw, à chaque fois qu'elle lui avait demandé son âge, son vrai âge, il en avait donné un différent, un sourire plissant légèrement le coin de ses yeux et faisait pétiller un petit quelque chose de jeune et d'enfantin, dans son regard. Est-ce qu'on avait réellement un jour pu y lire la même flamme, dans son regard à elle ? Elle se souvenait de sa mère. Pas suffisamment, cependant, pour vous décrire exactement ses traits si elle ne savait pas à quel point, pourtant, physiquement, elles se ressemblaient toutes les deux. Mais bien assez pour savoir à quel point elle n'avait jamais été une bonne mère, lui faisant comprendre que, de fait, de mère, elle n'en avait jamais réellement eu. C'était un mercredi. Un mercredi qu'elle avait compris qu'elle ne la reverrait probablement plus jamais, ou, en tout cas, pas de si tôt. Et dès le jeudi, elle avait cessé de guetter par la fenêtre dans l'espoir de la voir arrivée. Elle était comme ces cadeaux de Noël tous pourris que les gens ramènent en magasin dès le lendemain, afin d'exiger un échange. Mais les gamins, ça ne s'échange pas, voyez-vous. Mais ça s'abandonne. Purement et simplement.

Avec son père, elle avait eu un faux espoir. Et ça lui avait déchiré le cœur, presque littéralement. Pourtant, elle en avait déjà connu suffisamment, depuis son plus jeune âge, pour s'endurcir suffisamment. Mais elle n'avait rien pu contre ça. Sans doute parce que, jusqu'alors, et malgré tout, une partie d'elle avait toujours été la propriété de cette petite fille qui était en manque d'un père, qui s'en rêvait un, s'en fantasmait un, un qui viendrait la secourir et l'emmener loin. Loin de la Nouvelle Orléans, à cet instant là de sa vie. 17 ans, émancipée, sans plus personne pour veiller sur elle. Jeune louve omega, mais pas frémissante et bredouillante. Au fond, elle était née louve, alors, cela lui semblait bien plus étrange de se dissocier de son côté animal que de pleinement accepter cette dualité, ou plutôt, ce caractère bicéphale. Quand sa mère était partie, Nikolaj s'était montré peu expansif, pour la rassurer. Mais avait-il jamais été expansif, un jour ? Honow disait que oui, mais que le massacre de sa sœur cadette, mère de Roxelyana, et grand-mère maternelle de Dacyana, ainsi que de toute sa famille, sauf Roxy', avait brisé quelque chose en lui. Mais aussi peu expansif qu'il était, Nikolaj l'avait un jour hissée sur ses genoux, essuyant ses yeux d'un revers de pouce rêche, le pouce d'un type qui ne reste pas avec les mains enserrées au cœur de gants protecteurs. Il l'avait tournée, de trois quart, face à lui, avaient plongés leurs yeux si semblables, les siens verts et ceux de la petite bleues (ceux de son père), et il s'était lancé, d'une traite, sans respirer. Il lui avait dit que, maintenant, tout irait bien, puisque Roxelyana n'était plus là. Que ça prendrait sans doute un peu de temps, mais que, bientôt, Cyana se sentirait mieux. Cela n'était jamais vraiment arrivé, cependant. Elle essayait encore, parfois, d'essayer de se souvenir de comment c'était avant. Avant ses 5 ans. Elle voyait un lieu très boisé, des collines, un arbre bizarre, aussi, dans une forêt. Comme coupé, mais très grand de tronc. Très large. Cette petite fille là, celle qu'elle était avant ses 5 ans, était partie. Portée disparue, sans grande chance d'être retrouvée un jour. Quelque chose en elle s'était brisé, et son corps avait comme trouvé quelque chose pour compenser. Comme si elle s'était coupée la main droite avant de devenir gauchère. Son corps avait pris le dessus, et c'était mieux ainsi. Ou elle en serait encore probablement à observer cette destruction tout autour d'elle en restant bloquée, figée, choquée.

Venir à Beacon Hills, c'était chercher des réponses. Parce que c'était là que se rendait son père, quand il avait si vite tourné les talons après l'avoir rencontrée pour aller quérir une certaine Talia Hale. Histoire, visiblement, de savoir si elle, elle savait où se trouvait Roxelyana. Sur le moment, Dacyana n'avait pas immédiatement fait le rapport, avant de fouiller dans les quelques photos qu'elle possédait, les rares envoyées par Anastasya, sa grande-tante, à Nikolaj. Ce nom sonnait comme un vieil écho à ses oreilles, alors elle avait vérifié. Et était tombé, par exemple, sur l'almanach du lycée de Roxelyana, sur des photos d'elle jouant dans l'équipe de lacrosse féminin. Ou sur des photos d'elle, Dacyana, devant le panneau de la ville : Beacon Hills. Elle avait depuis collectionné tous les articles se rapportant à ce fameux incendie, intervenu quelques jours après l'arrivée probable de son père là-bas. Il n'était pas revenu vers elle, et sa famille n'avait pas non plus entendu parler de lui, cela voulait sans doute bien dire ce que ça voulait dire, non ? Et puis, elle était partie. Ou plutôt, arrivée. Ici. Depuis déjà quelques semaines. Suffisamment de temps pour nouer des contacts avec la communauté scientifique des environs californiens, histoire de pouvoir compter sur des financements et ... Et ce n'était pas le sujet. Le sujet, c'était elle, qui écumait la bibliothèque municipale pour mieux comprendre. Elle amassait encore plus d'articles, même ceux qui commémoraient juste l'incendie, sans plus : quelques lignes, payées par on ne savait trop qui. Parce que le seul survivant était encore catatonique. Jusqu'à il y a plusieurs mois. Il avait eu droit à sa photo', dans les pages du journal : le petit miracle du coin, vous comprenez ... Mais ce type, Peter Hale, il était introuvable. Elle avait fait les yeux doux au type du poste de police, mais à part piqué un fard, il n'avait rien pu faire pour elle. Alors elle grognait, littéralement, dans son coin. Laissant claquer l'une des portes battantes de cette bibliothèque, et se décidant à marcher un peu, pour se changer les idées. Ça aidait, aussi, à se familiariser avec la ville. Elle passait aussi son temps à dévisager discrètement les gens, pour reconnaître chez eux, le moindre trait qui les apparentait à lui, Peter Hale. Sans grand succès. Pourtant, elle était physionomiste.

Mais sans doute ne faut-il jamais dire jamais ? C'était son jour de chance, ou alors, à l'autre bout du pays ou presque, son cher époux venait de la tromper magnifiquement, et les divinités, quelles qu'elles étaient, voulaient rééquilibrer la balance ? Ou alors, à force de chercher finissait-on toujours par trouver, au final ? Elle le suivait, à distance, assez discrètement pour ne pas être repérée par le moindre regard extérieur, mais de façon suffisamment peu subtile pour que, lui, il se sache suivi. De toute façon, s'il ne s'en rendait pas compte, il la décevrait. Après tout, il était lupin, tout comme elle, et il avait survécu à la Mort : ce serait quand même con qu'un avorton de loup ait juste eu la chance de passer entre les coups de couperet de la Faucheuse quand de bien plus méritants y avant succomber, eux. Non. Il devait tout de même être d'une sacrée trempe pour ... Bref. La question était : jusqu'à quand supporterait-il cette filature en bonne et due forme, hmm ?
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Peter Hale
Peter Hale
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MessageSujet: Re: I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter   I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter Icon_minitimeLun 20 Oct - 13:10

let me 'cause I'm coming anyway
dacyana stark & peter hale

I am the last man stand survivor, I'll be the last man home. I'll be the last man stand survivor, I'll be the last man home. You're all alone sitting in the corner You've got a killer stare. Who's messing round with you in the corner ? He better say his prayers. You found yourself a new sensation. But baby, it's a jungle out there The ones you counted on are all but gone. Baby, it's a jungle out there. ~ last man standing.


Depuis qu’il avait trouvé refuge chez Madge, Peter ne sortait plus beaucoup de la maison de la jeune femme. Il y avait à Beacon Hills, un tas de personnes dont il n’avait pas envie de croiser la route. Toute la bande de Scott, puisque chacun d’eux se ferait un plaisir de le renvoyer directement à Eichen House. Il n’y avait surement que Malia qui n’avait pas envie de le voir de nouveau finir là-bas. Il espérait que, si jamais on retrouvait sa trace, cette relation naissante qu’il tâchait d’entretenir avec sa fille pourrait faire pencher la balance en sa faveur. Il avait fait des erreurs peut-être, il ne les regrettait en rien, c’était certain, mais il jugeait que ça ne valait pas le coup de l’envoyer de nouveau pourrir à Eichen House. Il trouverait probablement un nouveau moyen de s’en échapper. S’ils voulaient vraiment en finir avec lui, la meilleure solution était encore de le tuer. Quoi que. Ils avaient déjà essayé une fois et ça n’avait pas marché. Il avait toujours un coup d’avance, c’était ce qui lui permettait d’être encore en vie et libre à l’heure actuelle. C’était peut-être un coup de chance s’il avait réussi à quitter Eichen House, mais il n’empêche qu’il avait déjà commencé à travailler son évasion depuis un moment. Dès qu’il y était rentré sans doute. Il n’avait pas eu l’intention de rester bien longtemps coincé entre les quatre murs de cet asile psychiatrique. Il avait peut-être quelques tendances psychopathe, mais comparé aux gens qu’il y avait là-dedans, il se considérait carrément comme sain d’esprit. Il n’avait pas sa place dans cet hôpital psychiatrique et quand bien même, il ne faisait pas assez preuve d’objectivité dans cette situation, il ne voulait pas sa place à Eichen House. Il était mieux libre et même Scott et compagnie finiraient par s’en rendre compte un jour. Quand de nouveau, ils seraient confrontés à une situation les dépassants et qu’il représenterait la personne la plus à même de leur filer un coup de main. C’était toujours comme ça, il n’y avait pas de raison pour que ça change. D’autant plus qu’ils allaient certainement considérer qu’il leur devait quelque chose après avoir essayé de tuer Scott. C’était une façon de voir les choses, dans tout les cas, ça pourrait toujours jouer en sa faveur. Ils étaient stupides de toute façon, son envie – voire même besoin – de tuer Scott aurait pu être prévisible s’ils avaient été un peu plus malins. C’était à ce demander comment ils avaient fait pour ne rien voir venir. Leur stupidité n’était pas franchement une grande révélation. Heureusement, Malia était plus maline qu’eux, malgré ses huit années passées sous la forme d’un coyote, elle semblait plus intelligente que toute la bande réunie. Une chance pour lui puisque c’était la seule avec laquelle il était en contact depuis qu’il avait quitté Eichen House. Elle était sa fille, ça semblait être une bonne raison pour avoir accepté de la laisser entrer dans sa vie. Tous les deux avaient beaucoup plus en commun que ce que Stiles pouvait bien en penser. Elle était sa fille, elle partageait forcément la moitié de son patrimoine génétique, ce qui était énorme comme point commun. Elle était souvent plus coyote qu’humaine, là où lui avait toujours plus du loup que de l’humain. Ils avaient également un but commun, retrouver sa mère. S’il était le père, il devait bien y avoir une mère quelque part. Il était peut-être narcissique, mais pas au point de penser pouvoir faire des enfants tout seul. Non, elle avait une mère qui appartenait à une partie de sa mémoire qu’on lui avait retirée. Il voulait savoir qui elle était et pourquoi on lui avait ôté les souvenirs de cette aventure. Malia, tout comme lui, avait besoin de réponses et il semblait que c’était une bonne raison de s’entraider, même si ça ne plaisait pas au reste de la bande. Ils ne savaient pas de toute façon, elle avait promis qu’elle ne dirait rien et il se surprenait lui-même à lui faire confiance. Comme quoi, les liens de sang étaient parfois bien plus fort que ce qu’on pourrait être amené à penser et ce, même pour un type comme lui.

Cependant, pour trouver des réponses à leurs questions, il pouvait difficilement continuer à rester enfermé chez Madge. Maintenant qu’il avait enfin quitté Eichen House, ce serait dommage de continuer à rester cloitré quelque part. Ça pouvait être dangereux, certes, mais il était assez malin pour masquer son odeur et vu que ceux qui lui en voulaient étaient en grande majorité des lycéens, il pouvait bien quitter la maison de Madge pendant les heures où ils étaient censés être en cours. Il avait cependant pu remarquer qu’ils devaient probablement détenir le record d’heures de cours séchées au lycée de Beacon Hills. Enfin, il n’avait pas non plus franchement peur d’eux, alors pas question pour lui de rester encore une journée de plus enfermé dans la maison de Madge. Il fallait qu’il sorte et qu’il fasse des recherches sur ce qui l’intéressait. Il avait pris le chemin de la bibliothèque de la ville. Elle n’était pas bien loin de là où il logeait depuis quelques temps et c’était un excellent point de départ pour avancer ses recherches. Il avait commencé déjà après avoir appris qu’il avait une fille, il avait continué pour essayer de convaincre Malia de lui faire confiance et malheureusement, à Eichen House, il avait été stoppé dans ses recherches, mais c’était le moment de s’y remettre. Cependant, arrivé vers la bibliothèque, il avait eu comme cette étrange sensation d’être observé, puis suivit même. Il n’était pas débile, il savait bien qu’il y avait quelqu’un derrière lui. Quelqu’un qu’il n’avait pas franchement l’impression de connaitre à en juger son odeur. Qu’est-ce qu’on lui voulait encore ? Marchant à pas rapide, il se dirigeait vers des ruelles étroites et peu fréquentées de la ville. Heureusement, il connaissait bien Beacon Hills, il savait exactement par où passer pour conduire la personne derrière lui, là où il avait envie. Dans une petite ruelle déserte il s’arrêta enfin. « Je sais que tu es là, tu peux arrêter de te cacher. » Un léger soupire passa le seuil de ses lèvres. Les mains dans les poches de sa veste, il avait déjà les griffes sorties. On ne pouvait jamais être assez prudent dans cette ville après tout. Lentement, il se tourna pour faire face à la fameuse personne qui l’avait suivit. La blonde lui rappelait vaguement quelqu’un. Est-ce qu’il la connaissait ? Peut-être, après tout, difficile de se souvenir avec précision de toutes les filles qu’il avait rencontrées au cours de sa vie. Parfois, il pouvait en oublier certaines sans avoir besoin de l’intervention de sa sœur. « Qu’est-ce que tu veux ? » Il aurait pu commencer par lui demander qui elle était, c’était peut-être plus dans les normes de politesse, mais dans le fond, il s’en fichait un peu, elle pouvait bien lui dire son prénom, ça n’allait clairement pas changer sa vie. Pour le moment, il voulait surtout savoir pourquoi elle l’avait suivit jusque là. Pourquoi lui ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir ? Elle l’avait forcément suivit pour une raison, de toute évidence, personne ne suivait quelqu’un dans la rue jusqu’à des vieilles ruelles pourries simplement pour le plaisir de suivre quelqu’un. Où alors, ces gens là avaient encore plus besoin d’une chambre à Eichen House que lui. Les mains toujours dans les poches, prêt à agir si c’était nécessaire, Peter continuait de fixer la jeune femme en face de lui avec insistance. Elle lui devait des réponses à présent et il ne la laisserait pas partir sans les avoir obtenues.
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MessageSujet: Re: I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter   I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter Icon_minitimeJeu 23 Oct - 19:40


You won't forget my nameThe blood is on your hands, you should be ashamed
La prudence était mère de sûreté. Parait-il. C'est sans doute vrai, et c'est sans doute, aussi, une bonne chance. Enfin, cela demeure être une bonne chose tant qu'on ne finit dès lors pas par virer paranoïaque, et sans cesse persuadé d'être menacé. L'hyper-vigilance, que ça s'appelle, parait-il. On vit tous avec des poids sur les épaules, des boulets aux pieds, et des fers aux poignets. D'une façon ou d'une autre, et pour une raison ou pour une autre. La seule différence, c'est le poids, final, de la charge. Là, pour le coup, nous ne sommes pas tous égaux. C'est sans doute ça qui contribue à faire la diversité de ce monde. Parfois, aussi, on dramatise tout, en multipliant le coefficient de pesanteur et de handicap quand il ne le faudrait pourtant pas. D'autres fois, on tombe dans le travers inverse, en étant super trop confiant et en se pensant bien moins mis en péril qu'on ne l'est réellement. Alors, oui, il faut être prudent. Surtout quand on a un petit quelque chose de différent, pas toujours si petit que ça. Mais il faut veiller à ne pas tomber dans les extrêmes. Les extrêmes, c'est uniquement bon à vous faire ressentir intensément les choses, mais vous finissez toujours droit dans le mur, si ce n'était droit dans la tombe. La moindre petite erreur ne pardonnait pas toujours, et d'autres avaient casqué pour trois fois rien, là où certains semblaient avoir une chance incommensurable à force de passer entre les mailles du filet sans que cette chance ne soit méritée, ou récompense dûment gagnée. Ce Peter Hale, dans le fond, Dacyana n'en savait pas des milles et des cent sur lui. Parce qu'elle n'était pas d'ici, même si elle y avait passé les toutes premières années de sa vie. Elle n'avait, encore une fois, que de très brefs et vagues souvenirs, s'apparentant plutôt à des sensations. Elle n'était donc pas de ces fanas de potins du coin, qui savent tout sur un peu tout le monde, en tirant parfois des portraits plus que taillés à la serpe venimeuse. Elle savait de lui ce qu'en disait la presse, et ce qu'en témoignaient ceux qui avaient prétendument connus les Hale, dans tous ces articles qui avaient fait suite directement à l'incendie. Il y avait même eu interviews de médecins, et d'infirmières, parce que, visiblement, certains étaient intéressés par savoir si allait s'en sortir ou non, à l'époque, le Peter.

Elle le laissait aller là où il voulait, ou plutôt, les entraîner là où il souhaitait les entraîner. Elle savait très bien qu'il avait repéré sa filature, à ce petit raidissement d'épaules, sans doute plus qu'imperceptible, en temps normal. Sans parler de l'atmosphère qui avait changé de senteur et de coloration. Si cela faisait changer d'avis Dacyana quant à ses desseins ? Non, pas du tout. Elle en avait traversé, des pires épreuves, pour renoncer et baisser les bras si facilement, alors qu'en plus, là, il n'y avait pas de menace. Du moins, par encore. La menace, elle vint lorsqu'ils arrivèrent dans cette petite ruelle, où il n'y avait pas même un chat de gouttière. Aucun bruit dans le grande benne à poubelle à l'entrée, non plus. Oui, c'était bien désert, ce petit coin d'elle ne savait trop où. Il s'était arrêté, et lui avait donné la couleur, d'entrée, lui confirmant cependant ce qu'elle savait déjà : il savait qu'il avait été suivi, et, désormais, il souhaitait que cela cesse, et qu'on se dévoile au grand jour. Quelque chose comme ça. La tension, Dacyana l'avait sentie monter d'un cran, brusquement, en totale contradiction avec la pointe de blase et lassitude qu'elle avait cru décrypter dans les propos de Hale. Alors qu'il se retournait, elle avait la confirmation visuelle de ce qu'elle avait déjà présumé : il ne faisait certainement pas son réel âge, et il avait beau être photogénique, et courtisé de brefs témoignages datant de juste après l'incendie concernant son potentiel de charme et de séduction, en vrai, c'était encore mieux. Cependant, elle ne s'attardait pas le moins du monde sur ses traits, plus que de raison, préférant déceler, visuellement, tout signe de tension visible. Ses mains enfoncés dans les poches ne lui échappèrent pas, la menant à comprendre qu'il ne dévoilait pas entièrement son jeu : un flingue serait hors de propos, mais des poings fermés, ou, pire, des griffes sorties, ça, c'était bien plus à redouter. Mais dans le doute, elle s'abstenait de choisir la moindre piste, sans non plus tout chasser d'un revers de main, dans ses pensées. Alors, elle relevait à nouveau les yeux vers son visage, même si, pendant quelques secondes, sans doute n'avait-elle pas apparu des plus polies, en laissant planer un silence, et en ne le regardant même pas, et ce alors même qu'il venait de lui poser une question. Ce qu'elle voulait ? Oulà, ce serait plutôt long à expliquer, si elle devait entrer dans les détails tout en veillant à ne pas se perdre dans des détails anodins et accessoires au détriment d'éléments de réponse complémentaires et capitaux. Elle croisa alors les bras sur sa poitrine, et prit appui plus conséquemment sur une jambe. Il la tutoyait, ce qui était le signe qu'il avait définitivement compris qu'elle n'était ni flic, ni un autre délire dans ce genre là. C'était plutôt cool, parce que les rapports de la jeune femme avec la loi étaient assez paradoxaux et controversés, alors, autant ne pas être embarquée dans le lot de toutes ces petites fourmis que voulaient toujours bien faire consciencieusement leur travail ...
    « Je m'appelle Dacyana. Dacyana Stark. » C'était toujours bien de commencer par son identité, non, d'autant plus quand vous, vous connaissiez déjà celle de votre vis à vis ? « Et vous, vous êtes Peter Hale. ... Vous savez, c'est un pur hasard, et une pure chance, que je sois tombée sur vous, toi ?, en sortant de la bibliothèque. » Elle rejetait un peu ses cheveux en arrière, d'un geste de la main, doigts en guise de dents de peigne. Ce serait dommage de dissimuler ses beaux yeux bleus, quand on sait très bien que les gens ont tendance à les sonder, pour savoir s'ils peuvent vous faire confiance, et vous croire. « Je veux savoir ce qui est arrivé à mon père. La dernière fois qu'il a été vu, ça a été par moi. Il devait venir ici, quérir Talia Hale. Qu'il y soit arrivé ou pas, l'incendie est passé par là, et ... Et tu es le seul survivant, alors, tu dois bien pouvoir m'aider, non ? »

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MessageSujet: Re: I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter   I'm gonna hide my eyes from your crimson sins, I swear; so, shall we begin ? ☣ Peter Icon_minitime

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